Dernière vision : novembre 1984 !
Revu 21.09.17
Notes rapides.
Leitmotiv du début : L'individu perdu parmi des milliers d'autres, l'objet perdu (à chercher ou à ranger) parmi des milliers d'autres : une figure du désespoir...
La femme, Maria et lui, plus authentiques que l'enfant (presque glamour mais parfaitement dirigé).
L'espoir déçu de la diseuse de (bonne) aventure : "Ou maintenant ou jamais". Ce que le spectateur entend plutôt comme 'maintenant', s'attendant à ce qu'il retrouve sa bicyclette presque au sortir de l'appartement de la voyante, une parole qui joue le rôle d'annonce scénaristique mais qui s'avère contredite (qui écorne la crédulité, la nôtre et celle en la voyance, finalement très proches), ce qui remet le film dans le droit chemin de l'honnêteté documentaire, qu'il ne quitte que très rarement.
Autre très bon point: impossible d'être sûr qu'il a remis la main sur le voleur, que tous ces gens ne disent pas la vérité ou sont ligués contre lui et avec leur compagnon de quartier. La sœur qui ramène (des paquets de cigarette ?) et qui a certainement volé ou trafiqué également font plus l'effet d'une information sociale que d'une information concernant un point du film sur qui est le voleur.