Critique N°9 : Chihiro au pays des merveilles.

• En plein déménagement avec ses parents, Chihiro et sa famille prennent un tunnel peu emprunté, et vont se retrouver au sein d'un petit village. Après avoir mangé dans un restaurant les parents de Chihiro vont se retrouver transformés en cochon. Chihiro va devoir aller trouver de l'aide pour sauver ses parents.

Mon premier Miyazaki, le premier film d'animation japonais qui m'a fait découvrir ce monde magnifique et étrange que Miyazaki a insufflé dans chacune de ses œuvres.

Je n'arrive pas à me rappeler quand est-ce que j'ai visionné ce film la première fois, ni avec qui. Mais je sais que ce film m'a marqué et que, 15 ans plus tard j'adore toujours ce film. J'adore toujours ce film oui, mais toujours avec le même état de malaise qu'à mon premier visionnage.
Ce qui va marquer, c'est son univers "dégoûtant" et "répugnant" que le film va te cracher au visage à chaque moment ou tu te sentiras en sécurité.
C'est glauque, malsain et les personnages sont repoussants... Que ça soit la sorcière et son gigantesque bébé, les grenouilles ou encore le sans visage, chaque entité de ce film va contraster avec l'innocence de Chihiro.
Miyazaki va réussir à dégoûter et émerveiller dans le même film.

Regardons en détails le film :
L'animation est toujours aussi parfaite du début à la fin.
Les musiques réussiront à faire ressentir toutes les peurs et appréhensions de Chihiro.
Tous les personnages ont une fonction utile au film, et vont donner une pièce au puzzle que Chihiro doit résoudre pour libérer ses parents.

Le voyage de Chihiro est d'une poésie propre à Miyazaki et va nous emmener au cœur d'un film bourré de légendes nippones, avec des animations qui émerveilleront autant les grands que les petits courageux.