Grand film de n'importe quoi sympathique, tout en panache. Mal écrite et alambiquée, l'histoire est sauvée par son côté improbable.
Nous sommes en Alabama en 1818, on croise une pelletée de soldats de Kentucky fiers de leur Etat de merde qui a donné au monde le bourbon et le KFC, autant dire le summum de la gastronomie, et des Français, résidus de la garde impériale napoléonienne. Bref, le bicorne côtoie la toque à queue de raton laveur dans un joyeux bordel, avec un Oliver Hardy en GO, aussi à l'aise au clairon qu'au violon.

L'impossible histoire d'amour et une absconse arnaque à la terre n'aident pas à rendre le récit plus limpide, mais, grâce à un John Wayne bondissant, on s'en cogne.

Western pas très à l'ouest donc, mais l'Alabama en 1818, c'est bel et bien le Far-West.



PS : où l'on apprend la différence entre un violoniste et un violoneux.
Pruneau
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le 23 déc. 2012

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