Absolument improbable ce film, même si charmant de bout en bout.
John Wayne déguisé en Davy Crockett se balade avec une compagnie de types comme lui sans qu'on sache trop pourquoi. Oliver Hardy est le clairon de la troupe, c'est aussi un goinfre alcoolique, donc c'est chouette. Ils vont dans des colonies de Français post-Waterloo habillé comme Napoléon, John tombe amoureux d'une fille moche et devient géomètre après avoir fait du rugby avec un cruchon de rhum.

J'ai une tendresse pour ces pré-westerns avec corne à poudre, un pays à peine esquissé, des colons encore européens, tout ça... C'est marrant, ces types viennent de débarquer mais ils ont déjà un esprit de clocher forcené, limite inquiétant d'ailleurs, mais bon, rien de grave, ils chantent "Elle descend de la montagne à cheval" pendant tout le film, alors, tout parait normal...

N'empêche, John et Oliver, ça marche très bien, on a envie de bivouaquer avec eux et de partager leur cabane... Et ça, par les jours de trop grande gueule de bois, c'est une qualité qui n'a pas de prix.
Torpenn

Écrit par

Critique lue 1.6K fois

14
8

D'autres avis sur Le Bagarreur du Kentucky

Le Bagarreur du Kentucky
Torpenn
7

Le clairon est rond, petit patapon...

Absolument improbable ce film, même si charmant de bout en bout. John Wayne déguisé en Davy Crockett se balade avec une compagnie de types comme lui sans qu'on sache trop pourquoi. Oliver Hardy est...

le 1 janv. 2013

14 j'aime

8

Le Bagarreur du Kentucky
Spinning-Plates
7

John Wayne, ce franc sait

John Wayne et Oliver Hardy sont déguisés en Davy Crockett. Ils font partie d'un régiment de kentuckians tous plus ou moins dégénérés qui passent un beau jour en Alabama. John s'éprend assez vite...

le 17 févr. 2017

2 j'aime

Le Bagarreur du Kentucky
270345
5

Ce film ressemble aux disques 78 tours !

C'est comme les aiguilles des tourne-disques 78 tours : le héros est usé !Il faut replacer ce film dans son contexte de 1949 pour admettre qu'on eut mis n'importe quel clown sur un écran (d'ailleurs...

le 14 oct. 2023

1 j'aime

Du même critique

Into the Wild
Torpenn
5

Itinéraire d'un enfant gâté

A 22 ans, notre héros, qui a feuilleté deux lignes de Thoreau et trois pages de Jack London, abandonne sans un mot sa famille après son diplôme et va vivre deux années d'errance avant de crever comme...

le 17 nov. 2012

468 j'aime

181

Django Unchained
Torpenn
4

Esclavage de cerveau

Aussi improbable que cela puisse apparaître à mes lecteurs les plus obtus, j’aime bien Tarantino, je trouve qu’il arrive très bien à mettre en scène ses histoires, qu’il épice agréablement ces...

le 22 janv. 2013

393 j'aime

174

Le Parrain
Torpenn
10

Le festival de Caan...

Tout a déjà été dit sur ce film, un des plus grands jamais réalisé. Tout le monde a vanté, un jour son casting impeccable : un Brando ressuscité, un Pacino naissant, bien loin de ses tics...

le 6 janv. 2011

365 j'aime

131