Le crime était presque parfait par Lonewolf
Ah, Hitchcock dans ses œuvres. Sa muse Grace Kelly devant la caméra avec Ray Milland, Robert Cummings, et John Williams (non, pas LE John Williams, compositeur de son état et encore bien vivant !).
Un film qui a déjà 58 ans et qui reste une leçon pour tout réalisateur/scénariste voulant s'attaquer au thriller en huis clos (à la base, c'est une pièce de théâtre). Car c'est un modèle de psychologie des personnages et d'affrontements manipulateurs.
Tony Wendice réussit à imaginer le crime parfait contre sa femme dont il a découvert la liaison. Mais vraiment. Et il compte bien le mettre en œuvre en forçant la main à un vieux camarade de classe déjà passé par la case prison et qui pourrait bien avoir de nouveaux ennuis avec la justice...
De là, on assiste à la recherche de ce crime parfait car, évidemment, contrairement à un roman où l'auteur est maître des hasards subis par ses personnages, rien n'est défini dans une situation réelle. Ce qui mène à un incroyable jeu du chat et de la souris par la suite, où l'on se demande qui aura suffisamment d'avance sur l'autre pour remporter la partie.
Bref, un modèle de thriller comme Hitchcock savait si bien les mettre en scène.
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