Un directeur d’agence financière malhonnête tente d’escroquer un cycliste amateur qui entame une liaison avec sa secrétaire, amie d'enfance. Tourné par Cayatte en 43 pour le compte de la firme allemande Continental (comme nombre de films français de l'époque devenus des classiques), Le dernier sou, connu aussi sous le nom de La merveille blanche, n'est sorti qu'en janvier 1946. On y retrouve une atmosphère très noire et cynique, proche de celle du Corbeau, dont le scénariste a ici signé les dialogues. Très bon film où, aux côtés d'une excellente Ginette Leclerc, Noël Roquevert rafle la mise dans un rôle de canaille absolue sans aucune morale.

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le 29 août 2019

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