L'histoire prend le contre pied des autres Miyazaki en abandonnant les univers fantastiques auxquels on était habitué; Il reste toutefois l’ambiguïté permanente entre ce qui est dans le rêve ou pas.
J'aime cette idée d'être passionné par un domaine. Jiro est touchant de simplicité et de bonté.
Pourtant je dois avouer que j'ai trouvé la période des études un peu longue, mais c'est surement ce qui fait le charme des Miyazaki : prendre le temps de rentrer dans son monde et de se laisser bercer par sa mélodie. Soit dit en passant, la musique avait des accent de Concerto 2 de Tchaikovsky.
Quelques questions soulevées :
Dualité entre la passion et le but final de ce qui est créé
La confusion entre le rêve et le réel
Le mélange des cultures et l'influence entre l'Allemagne et le Japon.
Le tremblement de terre était assez frappant. Tout comme le magnifique accent japonais sur du Paul Valéry.
Miyazaki parvient toujours a me faire ressentir le temps, le climat et toutes ces choses impalpables comme le vent.