Le Vent se lève était mon premier Miyazaki au cinéma ainsi que mon premier Miyazaki entier également. J'avais bien évidemment entendu dire plus que du bien du dessinateur japonais, j'avais aussi pu constater son talent dans différents extraits de ses précédents films. Mais il était plus que temps de le constater par moi même.
Et force a été de constater que l'on ne m'avait pas menti. Cette biographie animée de Jirō Horikoshi, concepteur des Zéro japonais de la seconde guerre mondiale, se balade tranquillement entre un passé traditionaliste et une modernité guerrière, entre des scènes oniriques et un monde réel parfois cruel, souvent parfaitement normal. Et pendant que nous assistons à la montée du talent d'ingénieur de Jirō, la naissance de son histoire d'amour se mêle à l'histoire avant d'en devenir naturellement l'élément central. En fait, nous retrouvons là les thèmes centraux des œuvres de Miyazaki traités avec tendresse et douceur.
Si on ajoute à cela un dessin auquel j'adhère complètement, une musique discrète et agréable, ainsi qu'une VF très bien comme il faut et nous obtenons un film animé qui m'a beaucoup plu.