Miyazaki m'avait habitué à des films mêlant imaginaire et critique sociétale ou juste pur lyrisme, mais quoi qu'il en soit l'imaginaire était omni-présent. Avec des bestiaires tous plus fous les uns que les autres.
Ce dernier et ultime film du maître (n'ayant pas peur des mots) lui est encré dans le réel et n'en bougera quasiment jamais, hormis pour quelques rares scènes. C'est surprenant du coup, mais plutôt bien réalisé tout de même. Dans un contexte de seconde guerre mondiale on suit l'histoire d'un jeune ingénieur en Aéronautique (je n'en dit pas plus).
Je regrette néanmoins cet encrage au réel, et la dureté de celui-ci, moi qui suit un éternel rêveur. Je reproche aussi quelques mollesses et longueurs que je n'avais pourtant jamais connu avec ses films précédents...
Néanmoins "Le vent se lève" est un adieu vibrant, un retour au source, puisque Miyazaki est un passionné d'aviation, et rien que pour ça, il faut voir cet adieu