Laurel et Laurel.

Hardy et Hardy. Commençons avec les points forts. Tout d'abord la musique et l'ambiance 60. On passe de Freddie king à Clapton, en passant par du jazz en veux tu en voila. La chanteuse soul Duffy y tient même un petit rôle. Ce film de Gangster brille donc pour sa bande son classe et rétro. Voitures, costumes l'ambiance est bonne et on se laisse emporté dans ce Londres, sixties. Le second point fort la performance d'acteur de Tom Hardy qui réalise un travail périlleux, jouer le rôle de jumeaux et il joue les deux caractères avec finesse et talent. Les seconds rôles sont relativement moins convaincants mais voir Eccleston, (docteur seigneur du temps ou elfe noir) en policier tenace fait plaisir.
Les bémols et non pas que les bémols du jazz ou de la blue note: le film se révèle assez plat au final entre l'amourette d'un badguy, le biopic classique, le film de Gangster. Beaucoup d’éléments ne sont pas assez développées, la montée de la pègre anglaise ne prends pas asse d'ampleur et son dévellopement n'est pas convaincant, la main mise de la mafia américaine, ou les rivalités entre clans sont aussi trop rapidement désamorcés. De plus le choix de la narration et de la voix off est étonnant, surprenant et désamorce la véracité du film inspiré de faits réels. Trop classique mais porté par un duo d'un acteur. Sa performance vaut le détour.