"Ma seule et unique passion, j’adore les belles fourrures."

Le film s'ouvre (après son générique surprenant porté par de nombreuses trouvailles visuelles) sur une scène où l'on voit le narrateur, Pongo, un dalmatien, désespérant du manque de compagne de son maître et lui. Il voit son maître comme son propre animal et influence donc toutes les décisions dans ce début de film. Après l'avoir vu juger tous les passants et leurs chiens dans la rue, il trouve enfin une femme parfaite pour son maître Roger avec sa dalmatienne. Puis, la façon dont Pongo va essayer de créer les relations et tout ce qui s'en suit vont rendre cette séquence assez drôle. Il va donc réussir, et l'on retrouvera ensuite les 2 couples (Roger/Anita et Pongo/Perdita) pour nôtre véritable histoire.


L'étendue de personnages du film est très bonne, on a bien évidemment Cruella d'Enfer, qui en impose rien qu'à son nom. Un méchant charismatique avec une silhouette assez particulière: une femme maigre dans un épais manteau de fourrure, tout le temps sa cigarette à la main. Son caractère colérique et égocentrique et son goût pour la mode complètement abusé qui la pousse à enlever 99 chiots sans aucun remord rendent son maléfice assez haut et plutôt réaliste pour un film Disney. Elle est accompagnée par Jasper et Horace, caractérisés par la maladresse et la stupidité, qui mettront en rogne la grande méchante plusieurs fois. Roger, Anita et leur gouvernante se montrent très affectifs envers leurs chiens et ont des caractéristiques très propres à eux, présentés dans un style assez chic, mais se montreront plutôt absents de la seconde partie de l'histoire. Les dalmatiens, et tous les animaux qu'ils rencontreront (chiens, chat, cheval, vaches), feront preuve d'une grande complicité afin d'échapper à la terreur de Cruella.


Cependant, le film possède quelques défauts: Roger et Anita prennent quelques décisions assez invraisemblables, les doublages sont parfois mauvais, et la scène où le chiot est sensé être mort à la naissance nous donne un faux espoir d'intensité dramatique.


Les 101 dalmatiens c'est une aventure aussi drôle que stressante, une ambiance très années 50-60, quelques musiques pas très abouties contrairement aux autres Disney afin de leur donner un style unique, une animation assez exceptionnelle et une production atypique. Un long-métrage avec un certain charme qui marquera le Studio.

Pataluil
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le 1 mai 2020

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