Qui veut la peau de Daisy Domergue ?

Sans l'avoir caché, bien au contraire, ce nouveau et huitième film de mon second réalisateur préféré était sans aucun et vraiment aucun doute ma plus grosse attente et ce depuis quelques temps maintenant, à force de m'impatienter, tout comme pour Django il y'a deux ans, je me suis refais pas mal de fois les bandes annonces, à tel point que je citais plusieurs répliques régulièrement, et encore aujourd'hui, que ce soit dans ma tête ou à haute voix, parfois 30 fois de suite, finissant par me dire de la fermer. C'est également la seconde fois si je ne me trompe pas que j'ai eu envie de commencer la critique avant de voir le film, tellement j'avais de chose à dire, le premier étant Mad Max Fury Road.
Cette critique sera divisée en 6 parties, comme le film l'est en 6 chapitres.



1 : Fan Fiction



Fan de westerns depuis le début, Tarantino n'a jamais osé toucher au genre, par peur de ne pas être à la hauteur, il tente cependant d'instaurer un style voire une ambiance proche du western à travers le second volet de Kill Bill, ou plus récemment avec son film de guerre Inglourious Basterds. C'est alors qu'en 2013 apparaît sur nos écrans son premier vrai film du genre, ayé, le gamin à la tête bizarre fan d'hémoglobine et de pieds saute le pas. Le résultat fut juste stupéfiant, jamais un western n'aura été aussi jouissif et fun, la marque de fabrique du monsieur en même temps. Mais du coup, désormais... on va pas dire habitué, mais ayant ses marques dans le genre, et sachant qu'il sait réaliser des westerns, bah il s'est dit "pourquoi pas en faire un autre ?"
Voilà que quelques temps plus tard, on apprend donc pour notre plus grand plaisir, du moins celui des vrais fans que le Quentin va nous pondre un deuxième western, qui visiblement tire plus vers l'américain que le spaghetti, ce qui a le mérite de changer. Mais à peine fini le scénario et envoyé à trois acteurs que le voilà sur le net, et oui quelqu'un a fait fuiter le scénario du grand et capricieux (on peut le comprendre) Quentin Tarantino. Sur le coup, tellement énervé, il a annoncé publiquement que le film ne se ferait pas, ou alors en bande dessiné ou roman je ne sais plus, puis une sorte de lecture sur scène devant un public avec le casting eu lieu, tellement content du résultat, Tarantino qui avait quand même pondu son nouveau bébé ne pouvait pas s'en séparer si vite, il a alors récrit en partie le script pour pouvoir le tourner, à notre plus grande joie. Et voilà que maintenant le film fuite partout sur internet, c'est quand même pas de bol.

2 : I Thing in the snow



La grande nouvelle de ce nouveau film fut en grande partie pour moi l'annonce d'une durée de 3h02, et puis on apprend que ce sera pour la version longue, la définitive d'après Quentin, cette version ne sera diffusé que dans certains cinémas à partir de noël 2015, les cinémas disposants de la capacité à diffuser le film sans son format d'origine, à savoir, le 70mm. Un format d'image immense qui fut utilisé pour quelques fresques lors d'une époque lointaine, ainsi Les Révoltés du Bounty qui n'est pas le seul fut tourné et diffusé ainsi, le dernier film en date à avoir utilisé ce format n'est autre que Khartoum en 1966. Et quand on connait la passion pour le cinéma pelliculaire et loin de tout ces effets numériques modernes de Quentin, on est pas vraiment étonné, mais pour voir cette version plus longue de 8 minutes que la version numérique internationale, qui comprend également une ouverture musicale et un entracte, fallait avoir du bol pour qu'elle passe dans un ciné proche de chez soit, et en France, y'en a pas eu beaucoup. C'est donc la version de 2h47 que j'ai du voir, déjà pas mal longue mais j'attend tout de même de voir la définitive pour en profiter à fond.
Le film fut tourné au sein de décors naturels évidement, dans le sud-ouest de l'État du Colorado, enfin en partie, le plateau servant principalement l'auberge, ou plutôt la mercerie de Minnie fut construite et climatisée pour que même à l'intérieur les acteurs sentent le froid, et que par pur détail qui est trop souvent oublié au cinéma ou à la télévision, que la buée sorte de la bouche des gens. Le film est donc un huis clos très tendu dans la neige, ce qui n'a pas manqué il y a quelques semaines dans la presse de faire référence au film de John Carpenter, The Thing. Tarantino lui même avoue qu'on y retrouve quelques références et une ambiance proche même si son film n'est pas un film d'horreur, enfin peut être que si. Un journaliste interviewant le réalisateur lui fit remarquer que son film doté d'une bande son assez accès sur l'angoisse pourrait le faire passer pour un film d'horreur, je n'irais pas jusque là mais il est vrai que l'effet thriller paranoïaque marche très bien. Et pour combler la comparaison entre les deux films, on retrouve au casting Kurt Russell et à la BO le grand Ennio Morricone.



3 : Kill BO



En parlant d'Ennio Morricone tient, fallait bien passer par la case bande son non ? C'est toujours un élément important chez Quentin, on savait tous que le compositeur et le réalisateur était en froid suite à des divergences d'opinions ou je ne sais plus quoi, mais finalement on apprenait plus tôt dans l'année que ce serait le maître en personne qui accompagnerait la folie enneigée du fétichiste Tarantino. De quoi se pisser de joie dans le falzar, et oui le célèbre compositeur de la trilogie des Dollars de Sergio Leone allait enfin travailler pour Quentin, enfin ça fait quand même depuis Kill Bill qu'ils collaborent ensembles. Ils se sont clashés sur Django à propos de morceaux mal utilisés et autres, mais le revoilà aux coté du réalisateur, prêt à remettre les pieds dans le genre du western, genre qu'il n'avait plus côtoyé depuis 40 ans déjà, il a d'ailleurs composée la BO sans voir les images du film avant, ce qui se fait rarement. D'habitude le Quentin se plongeait dans sa collection de vinyles afin de trouver l'inspiration et les morceaux qui marcheraient le mieux sur ses plans, ici bien qu'il en use encore, c'est principalement le travail de Morricone qui sort du lot, bien que le morceau d'ouverture est celui qui revient le plus dans le film, morceau que j'ai découvert avant de le voir, le seul que j'ai accepté de découvrir avant d'entendre les autres accompagnés du film. Les autres sont efficaces, mais il ne faut pas s'attendre à une bande son jouissive et puissante à la Django, c'est ici une façon d'instaurer une pure ambiance de tension, ce qui marche plus que bien.



Entracte



Ouais j'voulais parler un peu de mon ressenti quand même, j'voulais aussi faire une ouverture musicale comme pour la version longue, mais à l'écrit c'est un chouia difficile, même avec de la bonne volonté. Après le film, forcément à chaud, j'étais parti sur un 9 sur 10 pour la note, ce qui est limite décevant vu ma passion pour la filmographie du monsieur, pour tout ses autres films hormis Death Proof qui est tout de même à 9, je n'avais mis que des 10, ce qui pourrait du coup passer pour de la déception si je laissais ce dernier né à 9. Et puis c'matin, j'me suis dis que même si ce n'est pas le plus jouissif du monsieur, malgré pas mal de scènes qui le sont, ça reste passionnant sur la durée et jamais ennuyeux, c'est drôle, les dialogues sont ciselés comme toujours... en parlant de ça, j'ai lu plusieurs fois qu'il y'avait trop de dialogue dans le film, j'ai envie de dire "Oh c'est pas un film de Gérard Oury ! On est chez Quentin Tarantino là, le maître du dialogue, depuis son premier film on s'en tape des mémorables, si t'aimes pas la discute, tu te tire voir un blockbuster bien bourrin !". Tout comme les gens qui disent "2h47 c'est un peu long je trouve mais on verra bien...", mais moi quand j'ai vu la durée de la version longue de 3h j'ai sauté au plafond direct, rien ne pouvais me rendre plus heureux qu'un huis clos tendu à la Tarantino qui dure 3 heures.
Donc après avoir réfléchi au fait que je ne me sois pas fais chier cinq minutes, ainsi que sur le fait que j'ai eu ma dose d'hémoglobine bien sale et orgasmique, ainsi qu'un humour qui marche toujours aussi bien, bah merde, j'peux pas mettre en dessous de 10 !



4 : Boulevard du casting



Si la BO est un point essentiel chez Tarantino, le casting est surement le haut du panier à salade de laitue, il est composé en très grande partie des copains du monsieur, ceux qui ont déjà arpentés ses plateaux de tournages. Et même si bon nombre d'acteurs ont étés pressenties dans ces différents rôles, il aurait écrit ses personnages spécifiquement pour ces acteurs là, du moins six sur les huit principaux.
- Samuel L. Jackson : Évidement on ne parle pas d'un film de Quentin sans penser à ce bon vieux Jackson qui vient de fêter il y'a quelques jours ses 67 ans, déjà ouais, après six collaborations avec son très bon pote, il incarne ici le rôle principal de toute cette boucherie. Celui d'un chasseur de primes croisant le chemin d'un autre chasseur de primes parti livrer une prisonnière dans la ville la plus proche. On va pas passer 40 ans sur le fait que ce mec est un acteur brillant qui rien qu'avec son accent nous emporte au plus haut de la jubilation, c'est d'ailleurs principalement ses phrases que j'ai retenu de la bande annonce.
- Kurt Russell : Lui aussi joue de son accent et le force de manière aussi jubilatoire que celui de son comparse, il se retrouve à nouveau devant la caméra de Tarantino plusieurs années après son rôle de Stuntman Mike dans Boulevard de la mort. Il incarne le fameux chasseur de primes dont je parlais plus haut qui accompagne sa prisonnière se faire pendre, car avec le Hangman, tu es pendu à coup sur. Autant dire que comme pour Samuel et le reste du casting, la performance est exquise, un délice de suivre tout ces personnages.
- Jennifer Jason Leigh : La prisonnière du coup, la seule femme du film, enfin non pas vraiment, mais la seule femme parmi les huit principaux, rôle qui aurait à la base du être portée par la jeune Jennifer Lawrence, que Quentin estime fortement, mais les emplois du temps n'allant pas, il choisira finalement une autre Jennifer qui est selon moi un meilleur choix. Lawrence aurait été trop jeune face à cette bande de... oh pas vieux, mais plus tout jeune quoi, son âge et son physique ne faisait pas vraiment "prisonnière tarée" selon moi. Jason Leigh est hallucinante de folie, son dernier monologue est tellement puissant, elle incarne la sauvage parfaite et tient bien tête à ces sept hommes.
- Walton Goggins : Après avoir voulu couper les couilles de Django, il se retrouve une fois encore dirigé par Quentin, il incarne ici le nouveau Sheriff de Red Rock qui croise malencontreusement la route des deux chasseurs de primes. Il est évident qu'il s'agit d'un des plus gros rôles du film, surement le second d'ailleurs, il joue malicieusement et n'oublie pas ses bons coups de folie délirants, du grand art.
- Tim Roth : Ah bah là on est sur du bien connu dans l'univers de Tarantino, pièce maîtresse dans son premier film Reservoir Dogs et second rôle dans Pulp Fiction, ça fait bien plaisir de le revoir après tout ce temps, surtout qu'il s'agit surement du personnage le plus fun de tout le film à mes yeux. Dès sa première scène j'ai éclaté de rire, encore une fois c'est l'effet accent, il prend ici un accent British irrésistible, son "follow moi" m'a également tué, un pur bonheur dès qu'il ouvre la bouche. Son jeu est également sans reproche, une gestuelle génialissime pour un rôle taillé sur mesure, petit détail, il serait d'après Roth lui même un ancêtre du personnage de Michael Fassbender dans Inglourious Basterds.
- Michael Madsen : Dans la catégorie revenant je demande la voix rauque, malgré une carrière plus que discutable, il a tout de même fait parti de la bande de braqueurs dans Reservoir Dogs et a joué un des ennemis jurée de Beatrix Kiddo dans Kill Bill. Autant dire que ça fait du bien de le revoir dans du vrai cinéma, et il est toujours aussi classe dans ce rôle de cowboy qu'il n'est pas difficile d'incarner pour lui vu qu'en vrai il a tout du style cowboy, que ce soit dans la démarche ou le regard.
- Demian Bichir : Il incarne le mexicain, qui initialement devait être un français porté par Denis Ménochet, déjà vu dans l'intro d'Inglourious Basterds, Tarantino a finalement décider que le personnage serait mexicain mais il ne savait pas quel acteur pourrait incarner ce rôle, du coup il a appelé son meilleur pote Robert Rodriguez. En gros le pro des acteurs Mexicains quoi, il lui a refilé de nom de Bichir qu'il avait dirigé dans Machete Kills, où d'ailleurs il sortait une phrase du genre "on est pas dans un Tarantino là !". Encore une fois l'accent est jubilatoire, tout comme sa prestation irréprochable et son look d'ours à cause de sa grosse veste en fourrure.
- Bruce Dern : Nous voici arrivé au dernier des haineux, ou des salopards en français, (dans la catégorie traduction de titre de film bien bof je voudrais... 'fin bref), Dern qui avait déjà eu droit à un petit rôle dans le précédent Django se retrouve ici à faire parti du tableau principal, il porte le rôle du général Smithers, un ancien de la guerre n'aimant pas trop les noirs. Son rôle n'est certes pas le plus imposant du film, et c'est normal quand on comprend ce qu'il fait là, mais la prestation reste de grande qualité.
Passé ce casting de malade, et surement le plus personnel de Tarantino, on croisera aussi Zoe Bell, déjà présente dans Boulevard de la mort et Django, ainsi que Channing Tatum qui l'aurait harcelé de mails durant un mois pour avoir un rôle, il a du être jaloux que son comparse de 21 Jump Street Jonah Hill en ai eu un dans Django.



5 : Haberdashery Dogs



Pour parler du film maintenant, plus précisément en tout cas, on part comme tout le monde le sait sur un huis clos qui n'est que tension et dialogues, avec de la boucherie en finition made in Tarantino, et quand on parle de huis clos, on pense directement à Reservoir Dogs, et la comparaison ne manque pas ici, pas une seconde. Tout le long on se demande qui est le méchant de l'histoire, même si dans Reservoir Dogs on savait qui était l'infiltré, mais la bande de gars qui discutent tout du long dans un local fermé, à se jauger les uns les autres, c'est quand même le même principe, et ça ne me gène pas personnellement, alors que d'autres y verront surement un remake maquillé. De toute manière Quentin est connu pour rendre hommage à beaucoup de films, et je ne dirais jamais qu'il pompe sur les autres car c'est avant tout un cinéphile passionné et pas un vulgaire copieur. Surtout qu'ici il se copie un peu lui même, va quand même pas se faire un procès contre lui même bordel !
En tout cas il s'agit surement de son film le plus théâtral, et le plus mature comme disent certaines critiques, après tout est relatif, le fun Tarantinesque est un divertissement de haut rang, que celui ci soit un peu plus sérieux que les autres ne veut pas forcément dire qu'il s'agit du plus mature du gars, enfin c'est un débat à part. Les critiques parlaient aussi de son film le moins fun, moi j'me demandais comment c'était possible vu que Tarantino est synonyme de fun dans le langage cinéphilique, au final, même si on ri pas mal et qu'on prend son pied devant les scènes de jaillissement sanglant, il est vrai qu'on est pas sur du fun à 100%, mais ce n'est pas vraiment dérangeant vu la qualité du tout.
Entre décors enneigés superbes, bande son prenante et tendue, et cette réalisation millimétrée, tout comme la mise en scène théâtrale qui fait de cette troupe d'acteurs des personnages à part entière. La technique vaut de l'or, même si certains plans de la bande annonce sont différents ici, ce que j'ai trouvé légèrement dommage, surement car j'avais été happé par la BA, du coup le changement m'a paru bizarre, mais ce n'est pas plus gênant que ça. Nous avons donc droit à un film qui monte crescendo jusqu'au dénouement pas si facile à dénouer pour se finir dans la peinture rouge tant aimée du réalisateur.



Dernier chapitre : Le Bon, la Brute, le Truand, et les autres



Pour ce chapitre, aucun sujet en particulier, c'est une manière de clore la critique avec un dernier paragraphe, long ou pas, on verra bien.
J'voulais donc aussi parler du titre de ma critique, on s'en fout ? Pas grave, c'ma critique, je cause de qu'est ce que je veux, du coup le titre n'a pas été évident à trouver, j'ai pensé à plusieurs choses, comme :
"Reservoir Snow", "Le bon, la brute, le truand et les autres", ou encore "Le bon, la brute et le truand version non censurée", même à "The Thing" avec un "s" même, "The Things", qui allait être mon dernier choix avant que je vois le film, finalement durant le visionnage je n'ai pas vraiment pensé au film de Carpenter, du coup j'ai voulu changer, en "Ce nègre a une lettre d'Abraham Lincoln ?", rapport à un sujet du film, et puis merde, quitte à aller au bout des choses, on va faire simple et efficace, la devise du MC en même temps, "Qui veut la peau de Daisy Domergue ?"
Ça aurait très bien pu être aussi "La Chevauchée fantastique" puisque la première affiche du film rendait hommage au film de John Ford, en parlant d'affiche, après celle dont je viens de causer, on en a eu une magnifique en bleu et blanc, style d'artwork quoi, superbe, ensuite nous avons eu les affiches personnages, bien bof quant à elles, et puis une sorte d'affiche définitive avec les personnages avançant vers l'auberge, que j'ai trouvé très réussie.
M'enfin bon, j'me doute qu'après une journée à lire ma critique, vous n'avez pas vraiment envie que j'vous casse les co...wboy, c'est un film de cowboy oui, donc on va surement se laisser là, car j'en ai un peu marre aussi, deux heures que j'y suis sur c'te critique, en même temps ma plus grosse attente de 2016 le mérite. C'est donc avec impatience que j'attend le Blu Ray, avec si possible, ce que j'espère bien sur, la version longue.
Tout comme son prochain film, qui sera peut être lui aussi un western, car d'après Quentin lui même, pour se voir offrir le titre de réalisateur de westerns, il faut selon lui en avoir réalisé au moins trois, ça ne serait pas pour me déplaire, après la trilogie des Dollars de Leone, on aurait la trilogie des Niggers de Tarantino.

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le 1 janv. 2016

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-MC

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