Mais pourquoi est-il toujours autant sanglants ?! Parce queuuuuuuu ...

Et revoilà le huitième volet des délires cinématographiques de notre cher Quentin, qui ne fait ni démentir son sens de la mise en scène unique, ni son goût immodéré de l'hémoglobine et des situations aussi burlesques que dantesque !

Que l'on aime ou que l'on déteste, point de morne avis, à ce/son sujet : si le "cluedo" en huit-clôt bavard (en première partie) ; puis plus nerveux et sanguinolent (en seconde), est des moins réussis, on est peut-être pas dans le meilleur Tarantino. Il faut dire qu'il ne s'était lui-même pas lui-même facilité la tâche après les génialissimes "Inglorious Bastards" et "Django unchained", dont ces "8 salopards", bien que traités scénaristiquement différemment, souffrira toujours de la comparaison avec son illustre aîné.

Car peut-être là est le dilemme : à l'inverse d'une perpétuelle ascension (ou à défaut de se maintenir, en changeant de registre), Tarantino semble déjà avoir atteint son firmament (voire, dixite quelques exprits - très - critiques, une régression, en transposant ce "Reservoir Dog" en plein far-west hivernal) et donc, doucement glisser dans une redite dégradée ; comme tant de grandioses réalisateurs avant lui (de Palma, entre autres), telles les ombres de leur glorieux passé cinématographique.

Bien sombre présage, que les deux derniers films annoncés de sa carrières pourront, je l'espère, contredire ! (Tout en gardant son style inimitable, en guise de signatures de chef d'oeuvre.)