Les Adieux à la reine par Cinemaniaque
Alors oui, c'est un film pour cardiaques, qui ne prendront aucun risque au vu du rythme du montage, mais il y a quelque chose dans ces Adieux à la reine qui relève du mysticisme, de la fascination inexplicable. Benoit Jacquot, qui frôle souvent la caricature du "cinéma d'auteur" ici, propose un récit singulier, où en fin de compte la Révolution en marche finit presque par disparaître, ne créant que l'ambiance propice à la suffocation des personnages. Avec son regard insolent, Léa Seydoux envoute, perturbe, dérange parfois, et si on ne rentre pas forcément en osmose avec son amour mal avoué envers Marie Antoinette, on n'y reste toutefois pas indifférent. A priori pas mon genre de film, mais je dois bien lui reconnaître un certain charme.