Cachez ce seins que je ne... non en fait vas-y montre.
Après un rapide tour sur la filmo de Benoît Jacquot, on devine assez vite qu'il aime filmer les femmes, de préférence sans trop de vêtements.
"Les Adieux à la Reine" n'est finalement qu'un gros fantasme couché sur l'écran: s'appuyant sur le livre de Chantal Thomas (Spécialiste de Sade et de Casanova; sic Wikipedia, on est sur de bonnes bases !) faisant de la comtesse Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen) la maitresse de Marie Antoinette (Diane Kruger), et de Sidonie Laborde (Liseuse imaginaire de la reine interprété par Léa Seydoux) son adoratrice, Benoît Jacquot nous offre un trio lesbien sauce XVIIIeme.
Entre les poumons de Léa que Benoît nous offre dans un décolté ravissant et les full nudity (Léa & Virginie) relativment gratuit présents pour notre bon plaisir, aucun doute, on est dans du film français.
La grande histoire sert de toile de fond (La semaine qui suit là prise de la Bastille à Versailles), et permet donc au réalisateur de dérouler tranquillement le sujet qui l'intéresse vraiment, les femmes, sans n'avoir jamais peur du too much (La Reine et La comptesse en scène ouvertement tandancieuse devant la cour, c'est gros). Reconnaissons néanmoins que s'il aime leur plastique, Benoît Jacquot ne fait pas passer ses personnages pour des cruches, chaqu'une ayant une personnalité forte qui tante de s'exprimer dans cette periode troublé.
Un film qui vaut finalement beaucoup plus pour le coup d'oeil lubrique que pour le message profond qu'il pourrait essayer de transmettre. La liseuse de la Reine prête à se sacrifier par amour pour une reine qui l'ignore, le dévouement d'une classe pour une autre qui l'abandonne ? On s'en fou, les deux nous montre leurs seins.