Une production Jerry Bruckheimer des années 1990 a pour l'habitude de voir les choses en grand : casting cinq étoiles, action à gogo en mal de crédibilité, bons effets spéciaux pour l’époque, musique entrainante et atypique. Reste la qualité du synopsis.
L’écriture des Ailes de l'Enfer est-il à la hauteur de son budget de 75 millions de dollars ? Oui pour une première partie alléchante et bien écrite, mêlant efficacement suspense, action et humour, appuyée par une mise en scène de Simon West généreuse. Non pour le dernier tiers du film correspondant à une démonstration pyrotechnique sans queue ni tête, longuet, prévisible et qui n'apporte pas grand-chose au final.
Ce classique d'action est bien divertissant avec des images fortes (la coupe de Nicolas Cage), malgré des faiblesses scénaristiques qui plombent le jugement final mais tellement typique du cinéma d’action hollywoodien de l’époque.