Anaïs a un culot admirable, et vie au gré de ses envies sans tenir compte des autres, prendre et parfois donner. Elle est vive elle est passionnée. Elle s'arrange de combines, ment, se débrouille, embobine et charme sans vergogne. Elle prend elle jette, jusqu'à être attirée éperdument par Emilie, la courtiser, l'avoir, et là, le film perd un peu de toute l'énergie et des ondes folles qui l'entouraient pendant 85% du scénario.
Mais les acteurs enchantent, y compris Bruni Tedeschi qui est moins torturée que d'habitude, et Demoustier est grandiose d'audace. En ces temps-ci, c'est rafraîchissant et léger.