Quand Xavier Dolan s'essaie à la masturbation ça donne une scène de branlette ratée tirant sur le pathétique gênant d'un post adolescent en mal de reconnaissance mais surtout un film sans profondeur, un grand plaisir solitaire intellectuel d'un Dolan qui aime se regarder sous tous les angles parce qu'il doit lui aussi se trouver très beau.
Et quand on creuse un peu, on comprend vite que l'oeuvre de Dolan est un patchwork de ce qui s'est fait chez les plus grands, jusqu'à la musique, utilisée à l'excès, initialement remis au goût du jour par Tarantino et Guetta 6 ans plus tôt.
Pourtant, j'ai quand même l'inexplicable envie d'aller voir le suivant ...