Loin de cette contemplation lente et passive qui m'avait tant fait vibrer dans Chungking Express, Les Anges Déchus emprunte pourtant beaucoup de cette mise en scène qu'était en train de se forger le grandmaster (Vous l'avez ?) Hongkongais.
Toujours dans cette fascination des valses d'étrangers dans une ambiance nocturne à l'infini, dans ces récits décousus, Wong expérimente pourtant davantage qu'à l'accoutumé. À coup de cadres en fish eye, de montage ultra dynamique.... On quitte, comme je le disais plus haut, la contemplative et passive mise en scène de son œuvre d'avant, à tort selon moi.
Je me suis senti détaché de tout ces individus, pourtant si marginaux et solitaires qu'on voudrait les prendre dans nos bras. Mais ici, l'alchimie n'opère pas, ces gens m'horripile, pour être honnête.
Sans être une déception, je reste quand même sur ma faim.