Un préquelle à l'univers Harry Potter peut s'avérer aussi intéressant que casse-gueule tant le public en a mangé et a maintenant grandi avec son héros fétiche. L'idée de départ de JK Rowling semble presque honnête avec une œuvre qui se passe dans les années 20 de New York qui transpire l'action et semble un peu plus dark qu'Harry Potter bien que tout public.
Au niveau des bons points, c'est mercantile, mais on est content de retrouver l'univers d'HP avec une superbe plastique, il faut le reconnaître. C'est beau, les animaux fantastiques sont inspirés. Et puis, on attendait que ça d'avoir des combats épiques de sorciers tels Dark Maul contre Qui Gon Jin!
Par ailleurs, le quatuor de personnages principaux fonctionnent plutôt bien.
Mais c'est dans l'écriture où le bat blesse. Sérieusement, comment peut-on bâcler autant en ayant étaler autant d'argent. Les erreurs de la saga HP ne sont pas corrigées et ça en devient irritant. Serait-il possible d'écrire les dialogues et de diriger un peu les acteurs? Les dialogues tuent le film là où on se moquait d'Hermione et Ron, on comprend maintenant que ce n'était pas leur faute mais elle de David Yates: Même Colin Farrell fait parfois n'importe quoi.
Il persiste à demander à Credence de le rejoindre... Hé mec, tu viens de le trahir et sa mère vient de décéder à cause de toi. T'aurais un argument pour le convaincre? Et ben non, t'en as pas. Par conséquent, le dialogue tourne au ridicule.
Par ailleurs, la magie est le concept fondamental du film. Il est donc primordial de le rendre cohérent ce qui n'est pas fait ici. Pourquoi les personnages se téléportent comme dans DBZ à un moment mais ne peuvent pas capturer un insecte ensuite? Comment la pluie touche-t-elle les gens dans des bâtiments?
Enfin, si le pitch de base Pokemon VS Harry Potter peut s'avérer sympa, il aurait fallu le construire pour ne pas répéter encore un fois les erreurs de la saga HP. Tout le synopsis est basé sur une rencontre fortuite entre les protagoniste et le but principal de Norbert était tout de même incroyablement futile et dangereux à la base.
Libérer une espèce de gros piaf en Arizona pour qu'il bouffe manifestement des paysans qui auraient voté Trump cent ans plus tard.
Bien sûr, on ne sait jamais pourquoi Norbert se ballade ici ou là et cela même quand il paie une fortune pour l'indice le plus merdique de tous les temps: " Aller sur XX avenue, il s'y passe des trucs". OK, donc un animal super rare contre une info qui grouille sur les radios New Yorkaises? Ici, les connards fans de la franchise ne pourront même pas expliquer ça par un hautain : "c'est expliqué dans les bouquins".
Bref, ce film conviendra aux fans de la saga qui regrettent les bons et les mauvais points qu'on retrouve encore une fois. Dommage