Quand les Animaux Fantastiques a été annoncé, il a suffi que j’entende, lise les mots « univers d’Harry Potter » pour rentrer en transe ! La licence, a commencé par les livres (dévorés durant mon adolescence) est un merveilleux tremplin vers l’imaginaire, la magie et le merveilleux. Et l’on retrouve ces éléments dans les films qui sont tellement immersifs ! On a tellement envie que cet univers soit vrai ! Que la magie soit vraie ! Que tout cela soit vrai ! On retrouve, je retrouve mon âme d’enfant à chaque fois que je replonge dans cet univers magique et merveilleux. Sans rien savoir du film, de ce que j’allais y découvrir, du casting, ni quoi que ce soit, les Animaux Fantastiques est devenu l’une de mes plus grosses attentes à sa simple annonce !
Commençons par le casting, puisqu’une vaste série de films est attendue et c’est donc un casting que nous sommes ramenés à voir assez souvent ces prochaines années que nous découvrons ici ! Passons vite sur les acteurs connus et reconnus, c’est-à-dire Colin Farrell dans le rôle de Percival Graves. Egal à lui-même, il nous offre une bonne composition tout en justesse. Et bien entendu, n’oublions pas Johnny Deep dans le rôle de Gr…, que l’on voit que très peu mais promet de grande chose !
Passons aux choses sérieuses avec les héros (personnellement ce ne sont que des découvertes et de bien belles découvertes !), à commencer par Eddie Redmayne qui nous propose un Norbert Dragonneau d’une incroyable richesse émotionnelle. Rien que par le jeu de son visage il nous transmet un nombre incroyable de choses. Il y a quelque chose de touchant, de captivant dans son visage, dans ses expressions. Il donne véritablement l’impression d’être un personnage discret, peu enclin à l’échange social, préférant la compagnie de ses Animaux Fantastiques.
Nous avons ensuite Katherine Waterson, Porpentina Goldstein, peut-être le personnage qui a le moins fonctionné avec moi. Un personnage dans le genre vieille fille coincée accroc à son travail mais qui va d’échec en échec.
La palme, pour moi, revient à Dan Fogler, Jacob Kowalski, un pauvre employé de bureau, un peu rond, qui en voulant ouvrir un crédit pour ouvrir une boulangerie, découvre le monde la magie bien malgré lui. Un acteur que je ne connaissais absolument pas et qui est juste absolument jouissif dans le rôle du personnage comique malgré lui.
Les Animaux Fantastiques et les aventures de Norbert Dragonneau sont antérieures à Harry Potter puisqu’elles se déroulent en 1926, on plus en Angleterre mais aux Etats-Unis. Le film n’est cependant pas un préquel à Harry Potter mais une extension de son univers magique. Le film est inspiré du bestiaire des créatures magiques de l’univers d’Harry Potter et scénarisé (grande première) par J.K. Rowling elle-même !
Gellert Grindelwald, un terrible et puissant mage noir, a disparu depuis deux ans, mais sa menace et toujours aussi pesante et oppressante. Les sorciers sont à l’affût du moindre signe de son retour. Pendant ce temps alors que certains sorciers du MACUSA (Magical Congress of the USA) pensent qu’il faut révéler l’existence de la magie, et que chez les Non-Majs (les Moldus aux Etats-Unis), la secte des Fidèles de Salem traque les sorciers et sorcières pour les exterminer à New York ! Rajoutons à cela des événements étranges qui se produisent et provoquent la stupéfaction et la peur chez les Non-Majs, c’est Percival Graves qui mène l’enquête. Ils laissent à penser à un retour de Grindelwald. Mais Graves est-il l’homme de la situation, puisque tout laisse à penser qu’il semble développer une idéologie similaire à celle du mage noir ! Surtout lorsqu’on le voit manipuler le pauvre Croyance (Erza Miller) pour lui remettre un enfant capable de l’aider à prôner l’émancipation des sorciers au monde moldu !
C’est dans ce contexte que débarque, d’Angleterre, le discret magizzologiste Norbert Dragonneau, et sa surprenante valise ! C’est cette valise qui va conduire notre héros dans une aventure incroyable !
En effet, en parcourant le monde, il tente de sauver les animaux fantastiques et magiques les plus extraordinaires. Et surtout de montrer qu’ils ne sont pas méchants et dangereux. Pour se faire, il les stocke tous dans sa petite valise, ainsi que leurs lieux de vie et son laboratoire !!
Malheureusement, en laissant un Niffleur (créature qui adore les objets brillants comme les pièces de monnaie ou les bijoux) au plein milieu d’une banque, il crée la panique et n’hésite pas à utiliser la magie pour récupérer sa créature, même devant un Non-Maj comme Jacob Kowalski ! Voilà le pauvre homme embarqué dans une aventure qu’il va avoir bien du mal à comprendre. Surtout lorsque Norbert devient le bouc-émissaire, avec toutes ses créatures qui vont s’échapper, des événements étranges se déroulant à New York depuis quelques temps.
Tous sont loin de se douter de ce qu’il se trame véritablement, des puissances en jeu et que le monde magique est à deux doigts de basculer hors de l’anonymat de la façon la plus dramatique qui soit !
Dès les premières scènes j’ai retrouvé la magie de l’univers Harry Potter. Dès les premières scènes j’ai eu l’impression de me retrouver chez moi, dans le confort d’un univers que j’aime, que je connais, où j’aime plonger. Des personnages attachants et très forts « empathiquement » parlant. La magie est bien présente à l’écran mais toute en délicatesse, sans l’envie de nous en mettre plein la vue et de faire, du coup, une overdose à l’écran. Les créatures de la valise de Norbert sont juste fantastiques, ce qui colle parfaitement avec le titre ^^ Mon coup de cœur allant au Niffleur qui est juste trop mignon et trop marrant. Mais aussi à l’Oiseau-Tonnerre, absolument majestueux !
Bref, un univers merveilleux que j’adore et que je retrouve avec joie, des personnages vraiment réussies, une intrigue passionnante, tout est là ! Tout est là pour replonger les yeux fermés dans l’univers d’Harry Potter.