Du contemporain avec de l'ancien. Du contemplatif pour un alliage ahurissant entre reconstitution d'époque (c'est beau mais c'est trop peu, surtout sur les belles idées musicales) et démesure de l'illusion. Une magie parfois lassante et parfois admirable. De l'enfantin sur sa cause animale. De la vigueur et de l'intensité dans ses personnages et leurs interprètes. Du rébarbatif sur une conclusion rebutante dans sa déconstruction narrative- enchainement de destruction et résolution dans un timing à la Marvel.
Un nouveau fruit de l'univers J. K. Rowling, pas pourri mais pas assez mure, certes pas assez acide mais l'amertume ne l'emporte pas pour une cueillette si précoce, le pire à craindre c'est les récoltes qui vont suivre. Paradoxalement ce premier épisode donne cette légère impression de lancer une saga prête à murir avec son spectateur.