Vous l'entendez ce soupir? Ce gros soupir de soulagement? C'est le mien, après que le générique ait fini de défiler sous mes yeux. Car oui, un prequel à la saga sur laquelle s'est bâtie mon enfance et mon adolescence et qui continue de compter autant pour moi après tant d'années s'annonçait comme un pari risqué, même produit et écrit par le même auteur. Risqué pour moi, tellement la peur d'être déçue me tenaillait.
EH BIEN LES ENFANTS, DECUE, JE SUIS LOIN DE L'ÊTRE.
Je me contenterai d'une liste des éléments de bonheur m'ayant fait tressaillir d'excitation tout au long du film:
les nombreuses références à l'univers d'Harry Potter rappelant les 7 premiers films (les notes du thème d'Hedwige au début du film, le bouclier de protection similaire à celui protégeant Poudlard lors de la bataille finale, les différents sortilèges - Accio, Alohomora - prononcés par les personnages, la référence à Albus Dumbledore ou à la famille Lestrange... et j'en passe!)
la richesse de ce nouvel univers, le tout s'imbriquant parfaitement sans aucune fausse note: le monde magique des américains, présenté ici à New York. Sublime.
la mignonnerie et la drôlerie des personnages secondaires (je parle évidemment des animaux fantastiques - mention spéciale à Pickett le Botruc- et de Jacob, dont le rire était extrêmement communicatif)
la vocation de Newt Scamander, si semblable à la mienne... Le type veut sauver les animaux en voie de disparition quoi. JK ROWLING JE NE TE REMERCIERAI JAMAIS ASSEZ D'AVOIR CREE CE PERSONNAGE (et comme me l'a fait remarquer ma meilleure pote, "Mais Newt Scamander... c'est toi si t'étais un magicien mec en fait", autrement dit le plus beau compliment qu'on ne m'ait jamais fait, love keur AndreaLeonor
enfin, la meilleure surprise du film:
JOHNNY FUCKING DEPP en Grindelwad extrêmement convaincant