Il y a peu de temps, j'écoutai subrepticement la conversation d'un Jean-Philo de comptoir comme on en croise beaucoup qui affirmait que "quand même les gens qui font ça, ils sont moins informés que quand les autres ils disent que la politique tout ça c'est pas vraiment la même chose que le président de chépluquel pays". Et bien, ce fin analyste du bistro avait une pensée plus claire, une ligne directrice plus évidente que le film dont je vais vous parler : l'alcool .
Ce film, c'est LES CRIMES DE GRINDELWALD - les animaux fantastiques.
Le premier film avait un problème opposé à celui-ci : son scénario était l'limpide, réduit à son presque minimum ce qui, vous en conviendrez, peut être à la fois une force et une faiblesse.
Ici, et j'emprunte à nouveau à Jean-Philo du bistro sa verve si singulière : " C'est pas la même hein ! Néné, rhabilles le p'tit y va prendre froid ! ".
C'est même, mon cher Jean-Jean, le contraire. A vouloir trop en dire, l'on fini par ne rien dire, si ce n'est "alors c'est comme ça que le grand magicien il a réussi à... oui mais en fait c'est le fils de... et finalement non car y a eu un échange de bébés et que..."
Ouais, du brouhaha quoi
Exactement
Mais ça fait pas tout le scénar', y a quand même un bel univers derrière, le premier film, pour ce que j'men souviens, j'avais bu quelques bières avant, bah il proposait des belles images et un monde merveilleux qu'il était cool de le découvrir.
Content que tu en parles, j'allai justement prendre la défense du premier opus que par ailleurs, je n'avais guère apprécié, qui, lui, a le mérite de développer cet univers dont tu vantes les mérites. Je n'en sui pas sensible mais dans la mesure où la saga s'appelle "Les animaux fantastiques", je m'attendais naïvement à les retrouver. Que d'erreurs de ma part...
Ha bon ? Euh... au moins avec autant de propos, le film doit bien avoir des messages non ?
Tu commences à dessaouler mon bon Jean-Phi, tant mieux. Et bien, même pas ! Le film ne dit rien, ne fait rien de constructif, d'ailleurs, ce qu'il construit n'est pas bien solide, à l'image de son> prédécesseur. A force de vouloir raconter l’histoire en faisant intervenir autant de points de vue, autans de personnages, cette suite fait l'effet d'un repas chez mémé, laquelle insiste pour que vous repreniez de son dessert maison. Sauf qu'ici, le repas n'est même pas bon. Le parallèle entre Grindelwaldet et "insérer figure dictatoriale" est ridicule, surfait et... est un moindre défaut, j'en convient.
Certes, mais au moins, on a des bonnes scènes de dialogues...
Tout dépend de ta définition de "bon dialogues", je n'y vois que des scènes trop longues pour ce qu'elles ont à dire ou paraissant interminables, alors que certains souvenirs illustrent ce qui y est dit. Tu trouves pas ça dommage
Chais pas, j'ai pas vu le film
Tu étais donc plus sobre et lucide que moi
Pour une fois. Bon, c'est pas tout mais faut que j'retourne bosser, salut !
Attends, j'ai encore plein de trucs à te di... Néné, tu me remets la même chose; j'ai une conversation à terminer moi.
On est tous le Jean-Philo de quelqu'un
Je te le fais pas dire.
4, pour la suite on peut encore faire pire/10