Reprise « D’objectif Burma »- les marais de Floride ayant remplacés la jungle birmane, les Séminoles les Japonais et Walsh – au lieu de se contenter de filmer platement le remake d’un de ses succès-semble redécouvrir l’histoire 6 ans après, s’attachant à ces soldats harcelés par les tambours ennemis et fuyant un adversaire aux costumes bariolés.D’un classicisme absolu au niveau de la mise en scène, Walsh ne théorise jamais son projet et semble filmer comme il respire, à l’image de son héros, qui est loin d’en être un précisément, incarnant le meilleur et le plus naturel de l’homme, aspirant à la paix et à l'harmonie avec la nature, dans une forme de parfaite sérénité. Cette simplicité de la mise en image- si elle ne nous offre pas un chef d’œuvre- nous prodigue néanmoins un réel plaisir de cinéma.