Critique N°387 : L'archéologue au chapeau.

• Professeur d'archéologie, Indiana Jones parcourt le monde à la recherche de trésors. Son rival, le Français René Belloq, travaille pour les nazis qui rêvent de retrouver l'Arche d'alliance contenant les Tables de la Loi. Or, feu le professeur Ravenwood, père de Marion, l'ex-petite amie d'Indiana Jones, détenait une médaille permettant de localiser l'arche. Jones part sur les traces de Marion au Népal.

Il m’est difficile de parler en négatif d’un film comme Les Aventuriers de l’Arche Perdue car il n’est en aucun point raté, c'est là le comble pour moi, je n'ai rien contre ce film, mais je ne rentre jamais dedans.

Il est le film d’aventure par excellence, avec ses péripéties, ses cascades, et son lot d’acteurs.
Et pourtant je ne l’apprécie pas comme je devrais.
J’arrive à m’ennuyer dans le déroulé du film malgré un très bon rythme établi dès le début.
C’est sûrement la seule chose que je lui reproche d’ailleurs, ou est-ce à moi que je le reproche ? Trouver un film ennuyeux alors qu’on ne voit pas les deux heures passer et être parmi les seuls à ne pas apprécier la saga Indi à sa juste valeur, ça ne peut-être que personnel.

Car à côté de ça le film est très beau, avec des décors sublimes et travaillés, des idées d’effets pratiques pour réussir à rendre crédible une scène (compléter les serpents par des tuyaux d’arrosage par exemple).
Dès la scène d’intro, avec un jeune Alfred Molina, on se rend compte que les décors seront une partie importante du film, permettant une immersion complète dans le film. Ce sont eux qui vont rythmer le film, alternant entre temple ancien, désert aride et base nazi, avec à chaque fois les costumes qui vont avec.

Je ne peux nier les atouts du premier film d’Indiana, Les Aventuriers de l’Arche Perdue est ce qui a posé les bases de film d’aventures et tout les films de ce genre sortit après s’en inspireront, à commencer par Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl.
Et même si il est un tournant important dans le cinéma, je n’arrive jamais à s’accrocher, préférant son troisième opus à l’entièreté de la saga