Je crois donc Je suis !

♫ Musique ♫

Depuis les temps anciens, les gardiens protègent les espoirs et les rêves de tous les enfants. Que ce soit la Fée des Dents (où la petite souris pour la filiale française), le Marchand de Sable (et pas celui de bonne nuit les petits), le lapin de Pâque (qui pète littéralement la classe) et le Père Noël (mon héros de toujours qui est Russe et a les bras tatoués), tous ont été choisis par l’homme de la Lune pour être gardiens. Mais Pitch, le croquemitaine, décide, aidé par ses cauchemars, de faire naitre le désespoir et la peur chez les enfants. L’homme de la Lune, afin de faire face à cette menace, décide de choisir un nouveau gardien : Jack Frost !

Alors que Dreamworks m’avait conquise avec Dragons en 2010, puis déçue avec une franchise Shrek qui traîne en longueur et connait une descente vers le médiocre, ou des Kung Fu Panda et des Madagascar plus indigestes les uns que les autres (comme les huitres de ce Noël dont ma moquette se souvient encore). Il arrive en 2012 à purement m’émerveiller avec ce film d’animation de Noël. « Les Cinq légendes » est en fait inspiré conjointement d’un roman : The Guardians of Chidhood de William Joyce mais aussi d’un court métrage : The Man in the Moon scénarisé aussi par Joyce.

Alors que d’habitude ces personnages mythiques sont d’un plat et d’une niaiserie folle, ceux-ci ont autant de classe que les super-héros de Marvel et DC Comics réunis et respirent l’épique comme dans un livre de Tolkien, ceci en gardant la magie de Noël. Des personnages hauts en couleur qu’on a tous rêvé de voir étant gosse et qui ont l’air encore plus réels que mon paternel qui ressemble au Père Noël : lui aussi est gros, barbu, grisonnant avec un rire gras et l’air un peu con. Mais qu’importe…

Alors que l’action est à son comble et l’humour plus que rafraîchissant qui a réussi à me faire rire aux éclats, j’ai eu cette délicieuse sensation que finalement l’adulte que je pouvais être parfois avait fait comme dans l’infanterie et c’était tiré ailleurs (expression de 1944 que j’ai la joie de remettre au goût du jour. Et oui, c’est ça de vivre avec une vieille, fan d’un gros).

Alors mets-toi en mode 5 ans, pose tes préjugés d’adulte sur le canapé plus loin et savoure, profite et émerveille-toi devant cette magie et cette simplicité d’être un enfant (par contre, évite de mettre du Nutella sur le tissu quand tu bouffes tes tartines, sinon tu vas encore te prendre un taquet et filer direct dans ta chambre et ce serait vraiment con de louper la fin du film)