Ce premier film d'une jeune pousse de la Fémis déborde d'énergie. Décidément après Céline Sciamma il n'y a qu'un petit pas à franchir pour aisément admettre que c'est une formidable facilitatrice en plus d'être un incubateur à talents, cette grande école.

Tout comme chez Céline, c'est un regard touchant et pertinent sur la jeunesse et la société actuelle, conjugué à de la bonne électro pour dynamiter toutes ces petites scènes de la vie (je me souviens avec émotions de la BO signée Paramore de Naissance des Pieuvres, avec Mme Haenel tiens tiens). Là ou Thomas Cailley diffère c'est qu'il fait de la comédie romantique ou ce qui s'en rapproche du moins, avec tout ce que cela implique comme gags tordus et personnage truculents. Le film -musclé- en déborde et se permet même de belles scènes de "vrai drame français".

Encore une sacrée célébration de la vivacité du jeune cinéma hexagonal !
Hellzed
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 23 oct. 2023

Critique lue 438 fois

3 j'aime

Hellzed

Écrit par

Critique lue 438 fois

3

D'autres avis sur Les Combattants

Les Combattants
eloch
8

Trois mondes

Quand elle débarque dans la vie d'Arnaud, Madeleine est comme un ouragan, un orage. Lui, il est du premier monde, perdu entre le refus de se projeter, une envie d'envol et le maintien de l'entreprise...

le 10 juin 2014

58 j'aime

14

Les Combattants
Docteur_Jivago
7

Un été presque tranquille...

Auréolé d'une excellente réputation glanée au festival de Cannes (où il remporte quatre prix), "Les Combattants", premier film de Thomas Cailley, nous fait suivre Arnaud, jeune homme plutôt...

le 30 août 2014

37 j'aime

6

Les Combattants
pphf
7

La fin du monde les a frôlés ...

Du bois dont on fait les cercueils … C’est le très étonnant, très décalé prologue des Combattants – le cercueil proposé pour le père ébéniste, par une entreprise spécialisée, est fabriqué dans un...

Par

le 28 août 2014

25 j'aime

Du même critique

Le Maître d'armes
Hellzed
7

Efficacité dorisonienne

Xavier Dorison évite ses travers habituels dans lesquels ses dernières grandes séries étaient tombées (notamment Long John). Son ressort ésotérique a été trop usé et il semble s'en être aperçu, tant...

le 21 nov. 2015

6 j'aime

1