Une bande de prolos dublinois, les "noirs de l'Irlande". Un manager en quête de gloire. Un saxophoniste ayant, selon ses dires, le bras long aux States. Et devant eux, l'avenir de la musique : la soul.
Dans l'esprit Trainspotting avec moins de drogues et plus de James Brown, j'ai passé un excellent moment devant The Commitments. Les membres du groupe sont tous hauts en couleur, et, une fois sur scène, électrisent l'assistance, dans une battle vocale entre les choristes angéliques (mention spéciale au personnage de Natalie Murphy) et le chanteur, à la voix chargée de soul jusqu'aux orteils.
La scène du concert de fin en attendant Wilson Pickett est jouissive.
Le personnage de Johnny Rabbit est particulièrement touchant avec ses ambitions de gloire, malgré la mauvaise volonté de ses poulains.