Entre La grande illusion et La vache et le prisonnier, le film de Joffé tente de renouveler le film de "prisonniers français qui s'échappent d'un camp en Allemagne." Il n'est basé que sur l'opposition de caractères dominant/dominé, pas même tempérée par une fratrie quelconque. La vision du pauvre Bourvil constamment humilié par Laurent Terzieff devient vite pénible tant le portrait des deux personnalités des deux évadés ne se teinte d'aucune nuance. Le film a un côté déplaisant : l'égocentrisme face à la veulerie et puis c'est tout. Et comme la mise en scène reste au ras des pâquerettes ...