En 1961, le vieux John Huston réalise un film qui restera dans l’histoire pour avoir été le dernier film de Marilyn Monroe et de Clark Gable, un drame romantique appelé Les Désaxés.
Le film démarre plutôt bien, avec une rencontre entre deux duos d’amis, Marylin Monroe et Thelma Ritter qui rencontrent Eli Wallach et Clark Gable et qui tombent amoureux assez vite, dans une maison isolée avec beaucoup d’alcool dans le mélange. Malheureusement, à part cela, rien à se mettre sous la dent pour un spectateur qui se demande bien quel est le message de ce film. John Huston ne s’aide pas vraiment en utilisant la terriblement nulle Marilyn Monroe, qui gâche méthodiquement toutes ses scènes tellement elle semble ailleurs et elle en fait des tonnes, jusqu’à l’agacement. Pour ce qui est des autres acteurs, ils sont excellents, Eli Wallach en tête. Mais rien n’y fait, le rythme est si anémique et le scénario si répétitif qu’on ne peut se passionner pour une telle entreprise. C’est vraiment dommage car la tentative de destruction du mythe des cowboys, en les montrant comme des désaxés, alcooliques nostalgiques d’un temps passé et aujourd’hui inacceptables, est plutôt originale à défaut d’être subtile. La musique d’Alex North est très réussie, par ailleurs.
The Misfits aurait pu être très bon, car l’ambition ne manque pas et le talent est présent. Mais en se reposant sur la mauvaise actrice et en durant trop longtemps d’une demi-heure, le film se plante un peu.