Quand nos deux Gaulois se prennent pour Hercule

César n'en peut plus des irréductibles Gaulois et décide de les soumettre à de rudes épreuves : soit douze travaux. Il confie la mission à Pupus de les accompagner à chaque endroit où doit se dérouler l'épreuve.

Parmi les douze épreuves on note au début deux qui relèvent des disciplines olympiques, l'île au plaisirs où les Gaulois vont se trouver aux prises de femmes envahissantes, l'hypnotiseur, la scène de l'antre de la bête où nos amis croisent une ligne de métro ou la scène de l'administration où les auteurs dénoncent la complexité du secteur public et le manque de sérieux des fonctionnaires.

Certaines épreuves sont plus mémorables que d'autres. Mais on ne s'ennuie pas et les deux Gaulois se montrent complémentaire...avec la ruse d'Astérix et la force et même l'appétit d'Obélix.

Si le scénario n'est pas tiré d'un album on notera quelques éléments empruntés à certains titres.

L'hypnotiseur fait penser au personnage de Amonbofis l'architecte méchant et au Druide Amnesix issus d'Astérix et Cléopâtre et du combat des Chefs. Quant à la scène de l'administration certains passages font penser à celui de la pyramide où les Gaulois s'évadent au risque de s'y perdre. On notera une ressemblance à la fin avec celle d'Astérix gladiateur à travers la dernière épreuve.

Un film d'animation qui permet de passer de très agréables moments avec nos amis les Gaulois et l'excellent casting comprenant Roger Carel pour Astérix et Pierre Tchernia comme narrateur qui pourrait être considéré ici comme le troisième auteur d'Astérix, ce dernier étant un grand ami d'Uderzo et de Goscinny.