Douze Travaux accomplis. Le Treizième aussi : devenir culte.

De l'avis général c'est la meilleure adaptation faite de l'univers d'Asterix. Je ne peux que confirmer.

Certes il a un peu vieilli graphiquement mais comme pour les autres ça lui donne une certaine patte aussi. Mais le reste tient toujours aussi bien la route que ce soit avec des yeux d'adultes ou d'enfants. La BD touche à tous les pubics, ce dessin animé fait pareil. La Maison qui rend fou est un passage on ne peut plus culte pour des raisons évidentes, j'affectionne également particulièrement le passage avec le magicien égyptien rendu fou par Asterix. Sans parler de l'antre de la Bête avec le métro pour Alesia (bah voilà on sait où ça se trouve maintenant ! ) et évidemment quand Caius Pupus demande comment était la Bête vient la réplique hilarante d'Obélix avec son naturel désarmant "Bah elle était bonne ! ".

J'aime également le fait que tout n'est évidemment pas réglé par la potion magique : la ruse d'Asterix avec Cylindrix et pour la Maison qui rend fou, l'appétit d'Obélix avec Makkenpix et donc la Bête et en un sens l'île du Plaisir. Ils réussissent aussi parce qu'ils sont ce qu'ils sont, et cela est un bel hommage à ses propres personnages par Goscinny. Autre hommage plus discret : celui de leur précédent héros Oumpah-Pah qui nous fait un caméo bien sympathique quand le Perse traverse l'Amérique...^^

Quelques références discrètes à la BD aussi (César avec un chapeau de paille, voyez "Les Lauriers de César" pour comprendre cela) et on obtient un dessin animé qui restera dans les mémoires et qui provoquera chez moi comme chez beaucoup d'autres un grand sourire et quelques éclats de rire à chaque visionnage.