"Brutus, range ce couteau, tu vas finir par blesser quelqu'un !"

Y a des images, gamin, qui vous reste gravées dans le crâne même si vous ne savez plus très bien à quoi elles correspondent. Astérix et Obélix se retrouvant à la station de métro Alésia (GROS fou rire), les tentes des fantômes romains sur la plaine, le cuisinier belge avec ses chameaux, éléphants, veaux et j'en passe...

Résultat des courses vous revoyez les 12 travaux d'Astérix à l'âge adulte, et vous vous marrez encore plus que quand vous étiez gamin. Le principe est simple : SANS suivre la trame d'une des bandes dessinées d'Albert et René, nous retrouvons le parfait (donc quasi inintéressant) Astérix et le franchouillard Obélix dans une nouvelle quête pour la sauvegarde du petit village d'irréductibles Gaulois face à la toute puissance de Jules.

Le passage phare du dessin animé est pour beaucoup, moi y compris, la maison qui rend fou. Elle nous a tous évoqué au moins UNE structure administrative que nous avons malheureusement du affronter dans notre vie. Je suis petite, donc moi, ça m'a rappelé ma fac. D'autres ont mentionné le palais de justice de Paris, je les crois sur parole.

On peut d'ailleurs conclure de ce passage que l'administration française (et pas que) ne s'est guère améliorée en 36 ans (et oui rien que ça), et ce malgré l'arrivée du Net, puisque ce passage procure des réactions toujours aussi vivaces dans les années 2010. Albert, René et Pierre avaient décidément tout compris.

Mais grosse mention spéciale aussi pour la scène finale du cirque, du nawak total bien jouissif et bien Astérix (du temps où c'était encore bon). Si vous n'êtes pas achevé au moment où la poule pond des oeufs à casque romain et des figures Donald Duck, je ne sais pas ce qu'il vous faut.

Bref, pour faire simple, cette aventure teintée d'humour bien franco-belge, d'anachronismes jouissifs, d'une cameo d'Oumpah-pah (mais pas du puma (son totem)) et j'en passe, c'était chouette gamine, et curieusement, c'est encore mieux adulte.