Je suis un volcan
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Jean-Pierre Améris laisse un peu tomber le thème de la mort pour s'intéresser à l'amour avec Les Émotifs anonymes où une chocolatière s'intéresse de près au directeur d'une chocolaterie qui vient de l'embaucher.
Sauf que pour compliquer un peu les choses ces deux-là sont d'une timidité maladive, ce qui ruine leurs vies quotidiennes : n'osant pas répondre au téléphone ou se regarder droit dans les yeux.
Par ce détail qui les rend tour à tour touchants, exaspérants et drôles, Améris insuffle un peu d'originalité au genre. Difficile de ne pas craquer à la petite bouille toute mignonne d'Isabelle Carré et de ne pas rire à Benoît Poelvoorde qui souffre un peu des mêmes maux dans la réalité.
Les personnages sont très attachants et on regrette que le film soit si court. Il fait l'effet d'une sucrerie, d'un...chocolat finalement qu'on déguste par petites bouchées alors qu'on en voudrait toujours plus. La gourmandise n'aura jamais autant été un joli défaut.
Créée
le 13 oct. 2019
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