Un soldat démobilisé et sans endroit où aller prend sous son aile une dizaine d'orphelins dépenaillés. Les voici partis sur les routes, avec de petits boulots, de temps à autre, pour assouvir leur faim. Un road-movie dans les campagnes et les forêts du Japon de l'après-guerre où la prostitution et le marché noir semblent les seules activités rentables. Shimizu, dont les quelques films connus, et encore principalement dans les pays anglo-saxons, datent des années 30, est un cinéaste qu'il est difficile de rattacher aux quatre grands du cinéma nippon classique : Ozu, Naruse, Mizoguchi et Kurosawa. Il se situe à part, dans l'innocence et la pureté, malgré les drames, presque dans l'insouciance, en tous cas dans l'espérance de jours meilleurs. C'est vrai aussi dans la forme, qui n'est pas du tout celle du néo-réalisme italien auquel on pourrait hâtivement le rattacher. Très bon film.

Cinephile-doux
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le 5 août 2019

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