(...) Nikolaj Lie Kaas, qu’on avait découvert en France avec Les Bouchers Verts – toujours avec Mads Mikkelsen – campe ici un Mørck sombre et résigné. Son personnage est d’ailleurs assez semblable au John Constantine de DC Comics, tant psychologiquement que physiquement, et aussi désagréable que Keanu Reeves dans l’adaptation de 2005. Culpabilité, tentative de sauver la face et incompressible énergie du désespoir sont au menu d’une performance, il faut le reconnaître, d’une grande justesse. Sans trop en faire, le comédien Fares Fares apporte, avec Assad, la petite bouffée d’air frais positive nécessaire pour contrebalancer la noirceur de son patron et s’avère, à bien des égards, un atout utile dans l’avancement de l’enquête. Sonja Richter achève ce casting rigoureux avec un personnage éprouvant au travers duquel elle rayonne (...)
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