Spoiler dans le titre.

Considéré comme un des tout meilleurs films de tout les temps, je l'avais toujours loupé lors de ses multiples diffusions TV... Heureusement, il y a Internet. Bref. Les Evadés, ou comment traduire un excellent titre en spoilant la fin du film aux spectateurs. Passons ce genre de bêtises des distributeurs français sur lesquels j'écrirais bien un article si j'ai le temps. Bref.

Passons à la vraie critique du film. Les Evadés est un modèle du cinéma, un chef d'œuvre intemporel et sans doute possible. Frank Darabont réalise sans doute ce qui fut, est et sera dans cent ans un film qui restera dans l'histoire du cinéma. Commençons par les acteurs. Tim Robbins et Morgan Freeman sont majestueux, William Sadler est sensationnel, Clancy Brown et Bob Gunton sont géniaux en méchants, Mark Rolston et Gil Bellows sont là 15 minutes chacun pour montrer leur talent et James Whitmore clôt la distribution de bien belle manière. Passons à la technique. Parfaitement réalisé, incroyablement bien écrit, extrêmement passionnant, à la limite de la bouche-bée, avec une musique plutôt sympathique (le point faible du film) et une esthétique simple, sans fard, juste réaliste. On ressent tellement le temps qui passe (thématique qui commence vraiment à me passionner au cinéma) dans cette prison, où la vie est dure mais où tout n'est pas noir.

Le film distille un parfum d'espoir bienvenu en n'importe quelle situation et émeut, fait rire, fait sourire pendant 2h30 à peu près. Un chef d'œuvre, un des meilleurs films de tous les temps.