Quelle était belle la France d'avant, celle des gens simples à la vie dure et au travail harassant. Des gens que rien n’empêchait d’être heureux, ni les journées de 15h, ni les chambres de 5m², ni les toilettes bouchées depuis des mois, ni les bains à l'eau froide dans les bassines, ni le manque de chauffage. Rien, non rien n'arrivait à attaquer cette bonne humeur collective. Toutes ces petites conditions de vie n’empêchaient pas ces immigrées espagnoles de faire la fête chaque nuits pour retrouver leurs postes le lendemain matin frais et dispo avec le sourire aux lèvres. Ces femmes étaient tellement bien à leur postes de boniches exploitées, qu'elles trinqueraient volontiers avec leurs patrons. Les femmes du 6e étage est un téléfilm esthétiquement hideux, au discours d'une affligeante niaiserie. Vivement le retour de la bonne époque des pensionnats, et celle des punitions agenouillés sur des réglés en fer, ha que c'était bien la France d'avant. En regardant ce film j'ai pensé à la chanson de Vincent Delerm sépia, dieu sait pourquoi.