Le casting est irréprochable, les décors sont beaux et la photographie pose bien l'ambiance, malgré un aspect un peu trop laiteux.


Mais le scénario ne présente que très peu d'intérêt, certains personnages manquent de consistance psychologique (celui de Jake Gyllenhaal change vite son fusil d'épaule) et de cohérence (celui de Joaquin Phoenix passe en un clin d’œil de l'âme sombre assoiffée de violence au chercheur d'or motivé par le gain avant de finir en gentil fils à maman), et malgré quelques scènes de conversation réussies, le film provoque rapidement un ennui certain (j'ai commencé regarder ma montre au bout de dix minutes) qui se maintient jusqu'au dénouement bâclé.


Très décevant pour du Audiard.

AlexandreAgnes
4
Écrit par

Créée

le 22 sept. 2018

Critique lue 1.9K fois

22 j'aime

4 commentaires

Alex

Écrit par

Critique lue 1.9K fois

22
4

D'autres avis sur Les Frères Sisters

Les Frères Sisters
jérômej_
7

Les frères Sisters

Jacques Audiard, Joaquim Phoenix, John C.Reilly, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Western, tournage en anglais, voilà beaucoup d'arguments qui, sur le papier, m'ont fait saliver. Comme beaucoup, j'avais...

le 21 sept. 2018

76 j'aime

15

Les Frères Sisters
Behind_the_Mask
7

Petit frère ?

C'est donc ça, le fameux et nouveau Audiard. Et aux USA en plus. De quoi sans doute lustrer à nouveau le coq, attitude cocardière légitimée par le lion d'argent obtenu à Venise. Oui, vous le voyez...

le 19 sept. 2018

72 j'aime

14

Les Frères Sisters
AnneSchneider
8

D’une fraternité à l’autre...

Jacques Audiard le proclame hautement : en recourant au genre du western, à travers cette adaptation du roman éponyme de Patrick deWitt, il a voulu un film qui soit pris dans une constante évolution,...

le 21 sept. 2018

48 j'aime

14

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

53 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

48 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime