Les Vengeurs de L'Arche des Étoiles de la Galaxie
Jubilatoire et Culte !
L'attente aura été longue mais elle est méritée.
Visuellement impressionnant tant on a le sentiment de voyager dans les planches d'un comics aux décors léchés et somptueux.
Les vannes et les clichés détournés déboulent à un rythme d'enfer.
On retrouve ici toutes les références que l'on souhaite revoir dans un film de ce genre.
D'ailleurs de la référence, il n'y a que ça :
Un pointe des "Aventuriers de l'Arche Perdue", quelques gouttes de "Star Wars", le meilleur de "The Avengers", un soupçon de"Mass Effect" et un maximum de dérision.
Des perso charismatiques, déjantés et complémentaires :
- Peter "Star-Lord" Quill : Fusion parfaite entre un Han Solo et le Capitaine James T.Kirk, têtes brûlée couchant avec les autochtones,
- Groot : Un Hulk fusionné à André thé Giant de "Princess Brides" (l''éloquence en moins) avec les pouvoirs de la Nature,
- Drax : Fusion improbable entre un mini-Hulk (car oui avec les "Guardians" vous avez deux Hulk pour le prix d'un) et Sheldon Cooper pour l'incapacité totale à comprendre le second degré.
- Gamora : Le perso féminin et bastonneur dynamique du film qui n'a rien à envier à Mystique des X-Men.
Et mention spéciale à Bradley Cooper alias "Rocket", le Raton-laveur évolué et ultra-bourrin qui rappelle les années Starwing telles qu'on ne les a jamais vues si elles avaient déjà été adaptées à l'écran.
("Oooh yeaaaah…")
Je me demande encore ce qu'il reste au prochain "Star Wars" pour pouvoir éventuellement faire mieux que ce nouveau poulain des écuries Marvel.
Tout respire le rétro dans ce film et la BO délicieusement 80's ne prouvera pas le contraire.
Bien difficile de ne pas être "Hooked on a Feeling"...
"Hooka tchaka Hooka hooka..."
Et même si l'histoire tient sur un Post-it (les méchant courent après un énième MacGuffin qui cette fois-ci s'avère être sphérique), le film est un plaisir coupable mémorable et se trouve même le luxe d'une fin Bad-Ass à souhait ponctué d'un magnifique "Bitch !".
Quoiqu'il en soit, rien ne résumera autant ce film qu'en disant :
"I am Groot".