Je me rappelle encore de la promesse que je m'étais faite en 2013, quand j'avais entendu parler des Gardiens de la Galaxie : s'il y a bien un Marvel que je suis certain de ne pas aller voir au cinéma, ça sera définitivement celui-là. Je peux supporter un Iron-Man qui s'épuise à faire des punchlines de bas-étage, mais déjà que je n'accepte plus Thor ni Captain America, la tâche était difficile pour ces Gardiens de me faire m'asseoir dans un siège rouge et collant plein de pop-corn.
Mais ça, c'était avant... Qu'est ce que j'étais con à cette époque. C'était bien avant de savoir qu'il y aurait Chris Pratt, raison numéro 1 de me déplacer en salle : voir Andy Dwyer s'éclater avec des extraterrestres, je ne pouvais pas louper ça.
Raison numéro 2: le parti pris par James Gunn: blockbuster oui (c'est Marvel et Disney, faut pas oublier quand même), mais qui se prend pas au sérieux. On pouvait craindre un truc qui parte trop en délire spatial, et c'est au final ce qui se passe, mais c'est ce qu'on aime le plus. Un univers bien étendu, qui sera encore plus étoffé dans les prochains films à coup sûr.
J'ai jamais été trop fan de la science-fiction spatiale, le truc qui en fait trop. J'ai eu du mal à certains moments je le reconnais (c'est peut être pour ça que le film ne récolte de ma part "qu'un" 8, mais coup de coeur quand même).
Mais force est de constater que ce film remplit parfaitement tous les objectifs qu'on pouvait attendre: un space-opéra déjanté, des personnages atypiques et hauts en couleurs, une histoire qui tient (à peu près) la route, et surtout, surtout, du fun. Ça arrête pas, on enchaîne conneries sur conneries, et c'est vraiment jouissif.
De la part d'un Gunn nouvellement initié au blockbuster ce n'est pas étonnant, mais je tiens à saluer Marvel qui a laissé le côté "machine à fric" pour autoriser un tel film barré (et risqué). Qui, vu comment c'est parti pour lui, va quand même faire rentrer pas mal de billets verts dans les poches de Mickey & Co. L'honneur est sauf, et nous permettra d'avoir d'autres films de cette qualité : comme il est si bien dit à la fin, The Guardians will return.
BREF, Les Gardiens de la Galaxie, c'est le Star Wars de notre génération. En attendant le retour d'Han Solo en 2015, on peut se contenter de Starlord !
Ah, avis personnel je trouve pas la 3D indispensable (eh ouais, pourtant j'en suis un partisan d’habitude, mais c'était parfois un peu lourd par moments), et la VF est à bannir. La base.
PS: la bande-originale est magique. Voilà.