Dans la lignée des deux films Avengers se place Les Gardiens de la galaxie. Bien que je ne sois pas personnellement "à fond" dans la SF, je dois cependant avouer qu'au premier abord, ce film est plaisant à voir. A dire vrai même, j'ai plus été attiré par ce film parce que le personnage de Rocket Raccoon avait piqué ma curiosité, que par l'histoire qu'il relatait ; après tout, voilà encore un film de SF basé sur la conception manichéenne de notre monde (ou dans le cas présent, de l'Univers) à savoir le combat du Bien contre le Mal ; opposition qui peut être visible même dans les tout premiers films de l'histoire du cinéma. Mais passons... après tout ça ne mange pas de pain !
Les Gardiens de la galaxie est un film qui se laisse voir et qui s'apprécie sans arrière-goût. Le spectacle est assuré de bout en bout et casse les clichés dès les premières minutes du film : nous ne sommes pas mis en face d'un héros aussi bodybuildé que Schwarzenegger ou Musclor, non ! Celui-ci, Star-Lord, dégaine dès sa première apparition (à l'âge adulte) un bon vieux walkman des années 80, passant nombre de musiques des années antérieures ! Star-Lord, c'est le héros rétro du futur ; premier point fort du film !
Ajoutez à cela les relations parfois "électriques" avec Raccoon et le personnage-même de ce Raton laveur doué de parole et de Raison tout droit sorti d'un labo, montrant les crocs à la première remarque sur son apparence mais assurément le maître pour ce qui est des questions techniques voire technologiques.
Flanqué de ce petit bipède poilu, d'une plante verte géante n'ayant que trois mots de vocabulaire, d'une femme verte ne manquant franchement pas de charme et d'une montagne de muscles sculptée comme un rugbyman des All Blacks, Star-Lord se met en tête, pour la beauté du geste, de protéger la Terre de la vengeance d'un fanatique Krill même s'il doit en venir au sacrifice suprême avec tous ses amis.
Car oui ! Ce qu'il y a de beau, de magistral dans ce film, c'est que les cinq héros, malgré leurs différences, vont se lier d'amitié et former un groupe soudé, capable de faire rire les spectateurs autant que de les émouvoir. Mention spéciale pour le dénouement final qui est selon moi une séquence à la fois triste, drôlatique puis époustouflante, ébouriffante tant les plans choisis sont poignants et qui plus est, secondés d'un morceau instrumental transcendant donnant la chair de poule !
Après avoir vu Les Gardiens de la galaxie, on a qu'une envie ou peut-être deux : la première c'est de le revoir. La deuxième c'est de voir la suite prévue pour 2017.
Bon film !