La problématique des suites

– vol.1 *
– vol.2 **

Le premier opus était réellement surprenant; fait de tous les codes du genre : aventure, vengeance, quête, baston… Pour le fond et pour la forme, à l’habitude : du visuel qui en met plein les yeux et du son qui en met plein les oreilles. Ce qu’on retrouve quasi en permanence dans ce type de films.

Mais ces Gardiens de la galaxie avaient en plus l’humour, mieux même ! un ton décalé. Ce qu’assez peu de productions hollywoodiennes peuvent offrir.
Dès lors nous suivions très agréablement les péripéties avec ce qu’il faut d’empathie (nous ne connaissions pas Macron) et les blagues ou le sérieux émaillaient les aventures de quelques réflexions sur l’identité ou encore la différence et comment est-on vu par les autres.

Las, l’écueil de la suite se propose et on s’échoue mollement, peu à peu, dans ce second volet, où les dieux prennent forme, toutes les formes, dans une histoire enrichie mais encombrée de trop de protagonistes. On se perd un peu, beaucoup.

Quant à l’humour, il perdure mais ne surprend guère. Alors ce n’est pas le premier exemple de suite(s) décevante -le plus fameux étant Star Wars– mais tout de même à force de nous servir du réchauffé, on finit pas ne plus passer à table. Les producteurs américains épuisent le filon, tous les filons, jusqu’à faire des Re-suites… nouveau Spider, nouveau Star trek, new Batman… Du neuf avec du vieux : une recette vieille comme le cinéma.

EB

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