Ça fait un moment que j’ai lâché Marvel, depuis qu’ils passent plus de temps à vouloir vendre leurs autres produits qu’à faire du cinéma. Pour autant, j’avais été plutôt charmé par le premier volet de ces Gardiens de la Galaxie. Et pour cause, c’est un peu hors série. On retrouve donc les personnages du premier épisode et ce second volet va se concentrer sur les origines du héros, celui-ci ayant perdu sa mère jeune et ne connaissant pas son père. Et donc, voilà le padre qui ressurgit. Et quand le père débarque de nulle part, on se demande forcément ce qu’il veut et surtout ça entraîne une foule de questions sur la filiation, l’héritage et la place qu’on occupe dans l’univers. A vrai dire, l’histoire est assez inattendue. Pas forcément super fun mais originale. Ce qui l’est moins c’est peut-être l’exploitation de cette thématique aussi vieille que la littérature : les sœurs rivales, le père adoptif qui est le papa que le géniteur n’a pas été, l’être qui devient dur et méchant pour cacher ses fragilités, le père c’est le créateur. Ça fonctionne sans aucun doute mais ça ne révolutionnera pas les traités de psychologie. En tout cas, on apprécie toujours ces personnages hauts en couleur à l’humour ciselé. Le petit Groot est tout à fait craquant, comme prévu. A l’image, on a connu pire utilisation des CGI et c’est assez joli dans l’ensemble même s’il reste encore ces foutus problèmes de photo avec des scènes clairement pas exposées comme il faudrait (les dialogues surtout). En bref, un bon moment de détente qui n’a certainement pas la fraîcheur du premier volet mais qui parvient une fois encore à proposer un spectacle de qualité et surtout à garder ses distances avec le capharnaüm des intrigues croisées des studios Marvel. Rien que pour ça, on dit merci.