Redevenir gamin l'espace d'un instant

J'ai 21 piges, j'en avais 7 quand j'ai vu le premier pour la première fois. Et s'il est vrai qu'il n'est pas difficile d'être émerveillé devant un film d'animation super drôle quand on est gamin, la chose n'est plus aussi vraie avec 14 ans de plus dans les dents. L'Âge de Glace, Shrek, nombre de ces licences ne fonctionnent plus aujourd'hui. Un trop pleins d'épisodes peut être, c'est possible. Car avec ce nouveau "Les Indestructibles", le deuxième en 14 ans, la magie ne s'est absolument pas envolée.

Restant fidèle en tout point au premier, reprenant là où son aîné s'est arrêté en nous laissant nous et nos yeux de gamins émerveillés, fébriles en attente d'avoir la suite le plus vite possible, "Les Indestructibles 2" démarre comme si de rien n'était. Comme si l'interminable attente n'avait jamais existée. On retrouve tout les personnages du premier avec un nombre conséquent de références en tout genre, y compris au premier film, pour notre plus grand bonheur.

Bon, si on est face à un film qui veut contenter les amateurs de la première heure (et qui réussi la chose parfaitement) on reste devant un film qui doit aussi parler aux gamins d'aujourd'hui. Pas de panique, le scénario simple et prévisible fait le café. Personne ne sera largué, même ceux qui n'ont pas vu le premier depuis longtemps ou ne l'ont jamais vu tout court (foncez!) . En plus d'être incroyablement drôle et de prendre un peu les choses a revers (l'échange des rôles entre monsieur et madame par exemple, parfaitement dans l'ère du temps), le film est d'une beauté juste hallucinante. Le détail des animations, le grain de la peau, le dessin... Un véritable bonheur pour les yeux.
Et que dire de Jack Jack, assurément le meilleur bébé de l'univers tout entier. Je vous met au défi de ne pas rigoler une seule fois en voyant sa bouille.

Je n'ai pas réellement de mauvais point a mettre en avant en fait. C'est peut être mon âme d'enfant qui a prit le dessus sur le reste. Mais si tel est le cas... Le film a réussi son objectif, non ?