Les Indestructibles 2
7.2
Les Indestructibles 2

Long-métrage d'animation de Brad Bird (2018)

Je me souviens de la fois où j'avais été voir le premier opus des Indestuctibles au cinéma. Un copain m'avait carrément appelé au téléphone pour savoir ce que j'en pensais dès la sortie du film. Ce fut la douche froide pour lui, lorsque je lui dit que j'ai trouvé ça "sympa" mais pas autant que les deux Toy Story ou les 1001 pattes.


Et à vrai dire, même maintenant ne sais pas ce que les gens trouvent au premier, et pourtant je l'ai vu trois fois. C'est certes un bon film de super héros, assez drôle, mais j'ai peine à lui trouver quelque chose de plus : les personnages n'ont rien d'exceptionnel, l'humour est sympa sans être à se tordre de rire et le scénario se voit venir. Ha si, il y a de bonnes scènes d'actions et Amanda Lear dans l'un de ses meilleurs rôles (oui, je dis du bien d'une VF.)


Du coup, il m'aura fallut du temps pour me motiver à regarder ce deuxième volet, mais j'avoue, il est légèrement meilleur que le premier. Il faut dire que les XX années entre le premier et le deuxième ont peut-être joué dans le murissement du projet. Et après avoir raconté la mise à l'écart et la marginalisation des super-héros, il raconte leur réintégration dans la société. (Sans régler les problèmes qui les avaient poussés à les mettre au placard, oups.)


Le film est un poil plus profond, avec une intrigue mettant en scène Mr Indestructible et sa femme qui ont changés de rôle, au désarroi du premier. Bon, comme dans le premier, l'identité du méchant est grillé en cours de route et en plus, on voit arriver certaines situations catastrophiques ("un projet de faire signer un contrat par tous les dirigeants du monde dans un bateau, qu'est ce qui pourrait mal se passer ?") Après, le film offre très souvent à ses spectateurs une longueur d'avance (à l'image de cette scène où l'on peut voir furtivement le méchant traqué par Elastigirl dans le noir, alors qu'elle ne l'a elle même pas vu.)


Le film offre pas mal de nouveaux super-héros et ça fini forcément en baston, offrant des scènes intéressantes, notamment avec la fille qui a littéralement pouvoir de créer des portail gun. La scène d'intro qui recommence immédiatement où le premier film finissait (très bonne idée) est pas mal non plus, chacun des membres de la famille tenant d'arrêter le super vilain, tout en ayant la charge de surveiller à tour de role Jack-Jack. Celui-ci sert d'ailleurs à quelque chose dans l'intrigue et ils se servent du gag du premier qui consistait à lui inventer 50 superpouvoirs tous plus pétés les uns que les autres.


Un truc que j'avais oublié dans le premier, c'est que l'intrigue se déroule dans les années 50/60. C'était peut-être moins montré dans le premier et ici, ils s'en amusent beaucoup : entre les coupes des personnages, les design de certains manuels ou de certaines voitures, la maison où tout est télécommandé, les gros écrans de télé en noir et blanc, etc.... J'avais pas pigé non plus que le personnage de Violet était un gag sur le terme "shrinking violet" qui signifie une fille extrêmement timide.


Bref, c'était pas non plus le meilleur film de super héros cette année là, faut pas déconner. (Comme le prétendaient certains) mais ça se regarde vraiment sans déplaisir. En fait, le seul regret est de l'avoir vu aux Utopiales et qu'a la réflexion, il y avait d'autres films qui semblaient cool à la même heure (notamment Poupelle) mais qu'on a bêtement fait l'impasse dessus.

le-mad-dog
7
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le 9 nov. 2021

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