
L’intention est louable la réalisation l’est un peu moins. Si la volonté de montrer la difficulté de la vie des femmes sans domicile ou en très grande précarité est louable, le sujet est assez casse gueule pour un film. Car j’ai eu l’impression qu’il ne savait pas sur quel pied danser entre la comédie sociale à l’anglaise et un film plus frontal au risque de tomber dans le misérabilisme. Les invisibles n’évitent pas ces pièges et si je ne le qualifierai pas de mauvais, il commet trop de faux pas pour être vraiment bon.