Souvent considéré comme l'un des tous meilleurs Chaplin, "les Lumières de la Ville" éblouit une fois de plus par l'aisance avec laquelle Charlot passe d'un registre à l'autre du spectre émotionnel, soutenu ici par une mise en scène d'une absolue fluidité. Comme toujours, le film a son pesant de scènes burlesques d'anthologie - ici le combat de boxe est particulièrement mémorable - mais marque sans doute plus les esprits par sa dernière scène (la jeune aveugle ayant recouvré la vue reconnaît son bienfaiteur...), assez pétrifiante au niveau de l'interprétation, et finalement glaçante (... mais rien n'est vraiment joué, et le happy end paraît plutôt improbable). [Critique écrite en 2004]

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le 5 oct. 2017

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Eric BBYoda

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