Après le succès des “Moi, Moche et Méchant” (Despicable), Pierre Coffin revient aux côtés de Kyle Balda pour nous présenter la sensibilité des Minions.
Ce spin-off porte sur l’esprit d’équipe des Minions, en quête d’un maître à servir. Ce sont Kévin, Stuart et Bob qui nous emmènent à travers des générations pour nous divertir au mieux. Beaucoup de références généreuses ont été déterrées pour notre plus grande joie. De la préhistoire à aujourd’hui, entre mythe et faits historiques, ils ont parcouru le monde avant de trouver leur bonheur en la personne de Gru…
Il en résulte une succession de bêtises toutes aussi amusante les unes que les autres. Ajoutons à cela le langage mariant le français, l’anglais et l’espagnol (pour les francophones). Cette façon de s’exprimer n’a parfois aucun sens propre, nous le savons bien. Des mots où termes reconnaissables suffisent, selon la situation, à accentuer l’humour enfantin des Minions.
Passons à Scarlet Overkill, non négligeable dans l’intrigue. Aussi déjanté que Gru, mais plus ambitieuse et sérieuse, elle élève le trio dans une mission jouissif. Les gadgets ne manquent pas et la culture britannique se ressent suffisamment pour rendre l’univers glorieux et chargé en émotion.
Adapté à la jeunesse et à la régression infantile des plus anciens, le film ne baisse pas en régime humoristique, ce qui parfois devient assez pesant dans une sensation de rires freinés. Il faudra endurer tout cela, en notant tous les précieux efforts scénaristiques dont on ne retiendra que le brouhaha dans lequel il tente de nous entrainer.
En somme, ce film de reflète en ses protagonistes qui, bien qu’ils soient dépourvus de logique, restent maîtrisés dans une chorégraphie bien divertissante.